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Nos 20 ans
En 2017, Exéco fêtait ses 20 ans. L’occasion d’inviter les partenaires de l’association et les entreprises engagées en faveur de l’emploi des personnes handicapées qui ont fait appel à Exéco pour les accompagner et qui lui font confiance.
Lors de cette journée de célébration, nous avons mis en place un atelier et demandions à chacun quelle était sa situation en 1997, lorsque naissait Exéco. Qu’est-ce que le handicap représentait pour eux, à cette époque ? Voici leurs réponses…
Consultez le recueil complet
En 1997, j’étais une enfant de 10 ans, pour moi le handicap c’était inconnu !
En 1997, j’étais à fond dans les petits pots, pour moi le handicap je ne l’imaginais pas encore !
En 1997, j’étais en petite section maternelle, pour moi le handicap c’était un grand inconnu.
En 1997, j’étais étudiante, pour moi le handicap c’était flou.
En 1997, j’étais une petite fille, pour moi le handicap c’était inconnu.
En 1997, j’étais à l’école maternelle, pour moi le handicap c’était un mot bien trop compliqué !
En 1997, j’étais 20 ans plus jeune, pour moi le handicap c’était surtout pas une question d’âge !
En 1997, j’étais jeune lycéen, pour moi le handicap c’était un type en fauteuil roulant.
En 1997, j’étais en train de passer de la vie étudiante à la vie active, pour moi le handicap c’était un pictogramme représentant, un dessin en 2D, d’une personne en fauteuil roulant dans un carré de couleur bleu signalisation RAL 5017 ou Pantone 2945…
En 1997, j’étais lycéenne en terminale littéraire au Lycée Champollion. Pour moi le handicap, c’était un gros mot, une injure qu’on adressait à ceux que nous n’aimions pas ou qui étaient différents.
En 1997, j’étais en 1ère année de fac et je découvrais l’intense plaisir de pouvoir enfin étudier uniquement ce que j’aimais : la psychologie !, pour moi le handicap c’était les étudiants en fauteuil que je croisais sur le campus et les enfants déficients intellectuels qui vivaient proche de chez moi et me faisaient peur quand j’étais enfant.
En 1997, j’étais adolescente, pour moi le handicap c’était le quotidien de ma sœur.
En 1997, j’étais étudiante pour moi le handicap c’était la surdité de 2 membres de ma famille avec des parcours de vie très différents.
En 1997, j’étais fier d’avoir enfin eu 10 ans, pour moi le handicap c’était ma tante Lucie qui vivait encore avec mon arrière-grand-mère.
En 1997, j’étais une jeune maman, débordée par son métier de consultante ! Pour moi le handicap c’était une réalité partagée depuis toujours avec mon oncle et parrain (atteint d’une déficience intellectuelle légère et d’une scoliose majeure) en emploi dans le milieu ordinaire et qui en tirait une véritable fierté !
En 1997, j’étais en 6ème. Pour moi le handicap c’était quelque chose de lourd, visible et qui pouvait survenir lorsqu’on était très très vieux… Comme mon papi Jean-Baptiste qui était en fauteuil des suites d’un AVC et qui adorait le Babybel.
En 1997, ce fut une année de passage…passage de mon bac mais aussi passage vers une vie d’adulte avec ses joies et ses responsabilités car je quittais le foyer familial pour aller vivre dans une autre ville ! Pour moi, le handicap, c’était à ce moment-là l’intégration dans notre cours de danse modern’ jazz d’un jeune garçon handicapé mental qui venait toutes les semaines danser avec nous.
En 1997, je suivais des cours de piano avec une professeur « de petite taille »… et je la détestais !
En 1997, j’avais 11 ans, et pendant l’été, je partais en colonie de vacances. Pour moi le handicap c’était Sébastien qui avait quelques années de plus que moi et qui était en fauteuil. Après 3 semaines passées avec lui, son handicap, on l’avait oublié. Randonnées, Baseball, chasse à l’œuf et autres jeux intervilles … Sébastien participait à toutes les activités grâce à l’ingéniosité de nos animateurs et à la solidarité des enfants. Une expérience forte, toute en simplicité.
En 1997, j’étais enceinte, pour moi le handicap c’était ne pas transmettre le mien à mon bébé.
En 1997, j’étais enceinte, pour moi le handicap c’était une vraie angoisse !
En 1997, j’avais repris une activité normale au niveau professionnel et personnel après avoir été arrêté 5 mois pour une hernie discale en 1996, mais je ne me suis pas considérée comme handicapée à ce moment-là. Pour moi le handicap c’était quand le problème de santé perdurait et empêchait de retrouver les activités d’avant.
En 1997, j’étais plus jeune…, pour moi, le handicap c’était faire face.
En 1997, j’étais valide, pour moi le handicap c’était pour les autres …
En 1997, j’étais jeune maman, pour moi le handicap c’était très loin de mes préoccupations
En 1997, j’étais jeune, pour moi le handicap c’était pour les autres…
En 1997 j’étais jeune et con, j’avais les cheveux longs, je ratais mon Bac, et n’étais pas spécialement sensibilisé sur le Handicap, c’était sans savoir que bientôt, je tomberai amoureux de la belle EXECO.
En 1997, j’étais loin d’imaginer mon implication sur ce thème, pour moi le handicap c’était pour les autres
En 1997, j’étais jeune cadre dans une grande entreprise, pour moi le handicap c’était un sujet qui n’existait pas (ou très rarement) dans le monde de l’entreprise…
En 1997, j’étais développeur de programmes informatiques pour des Organismes d’Insertion et de Placement, pour moi le handicap c’était catégorie A, B ou C.
En 1997, j’étais directeur de division, pour moi le handicap c’était le tout début avec un premier accord d’insertion de travailleurs handicapés signé dans une filiale du groupe en 1996.
En 1997, j’étais salariée d’une grande entreprise, pour moi le handicap c’était abstrait, en tout cas sur le lieu de travail. Dans ma vie personnelle ou à l’école de mes enfants il en allait autrement mais dans le milieu professionnel il n’y avait pas de place pour la différence.
En 1997, j’étais DRH chez Capgemini, pour moi le handicap c’était la découverte récente de l’existence des accords d’entreprise.
En 1997, j’étais chef d’entreprise depuis déjà plus de 10 ans, pour moi le handicap c’était une cause importante défendue efficacement par Ohé Prométhée Isère.